Hommage à Marie
Marie fait partie de la grande famille BE depuis plus de 30 ans.
30 ans moins 2 ans. Ce 2 ans où elle a dû nous quitter pour se battre contre le cancer du sein. Enfin, elle n’a jamais quitté notre famille, notre cœur. Mais le diagnostic était là et les probabilités de la perdre aussi.
Heureusement, Marie est une battante, comme les Johanne, Sylvie, Nathalie et tous des employés du Bonne Entente qui affrontent tous les jours courageusement une maladie.
Ce mois d’octobre est celui consacré à la sensibilisation du cancer du sein et notre hôtel a participé à cette vague de rose : illumination des lumières sur notre établissement, dans nos jardins, cocktail de gin rose, etc.
Octobre marque aussi le retour de Marie au travail. Nous ne pouvions donc passer sous silence son histoire pour inspirer nos employés, clients, mais surtout, sensibiliser les femmes à passer annuellement une mammographie pour détecter rapidement les cellules cancéreuses. Marie le faisait déjà depuis longtemps, et cette vigilance lui a sans doute sauvé la vie. Les statistiques le prouvent : plus la maladie est détectée tôt et meilleures sont les chances de guérison.
Par contre, malgré sa rémission, Marie ne croyait pas être en mesure de réintégrer son poste de serveuse au MC Lounge. « Lorsque j’ai contacté Ariane notre directrice des ressources humaines, c’était pour lui donner ma démission », confie Marie, non sans émotion.
Marie en discussion avec Ariane April, directrice des ressources humaines de l’hôtel Le Bonne Entente et Entourage sur-le-Lac.
Sa guérison ne l’avait pas laissée sans séquelle : la capacité motrice de ses mains avait diminué dû à une arthrite psoriasique, effet négatif des traitements reçus pour vaincre son cancer. Et lorsque l’on est serveuse, elles sont importantes ces mains !
Mais pour M. Alain April, copropriétaire et directeur général du BE, il n’était pas question de laisser partir Marie, une bonne employée fidèle depuis plus de 30 ans – ce n’est pas rien !
« Nos employés, on en prend soin et on s’assure qu’ils sont heureux avec nous. Marie voulait revenir et elle était malheureuse de ne pas pouvoir le faire dû à sa condition. Nous lui avons donc créé un poste sur mesure pour elle », confie M. April.
Une belle réaction de cet employeur face à une pénurie de main-d’œuvre criant dans l’hôtellerie et la restauration.
Marie a donc accepté avec plaisir le poste d’hôtesse du lounge exécutif de la section Urbania. « Je suis très reconnaissante envers M. April, car je n’aurais jamais osé demander cet emploi sur mesure pour moi. Je ne pouvais demander mieux que ce rôle qui me permet de revoir mes clients, d’en connaître de nouveaux, tout en les aidant à préparer leurs cocktails et à leur servir des canapés. La communication avec le client est d’une grande importance pour moi, car c’est grâce à elle que l’on réalise les désirs de chacun. Et j’adore parlé », mentionne-t-elle en riant.
Elle n’a pas perdu non plus sa joie de rire, bien au contraire. Depuis qu’elle a connu la maladie, Marie sent encore plus l’urgence de vivre. D’autant plus que durant sa convalescence, elle a accompagné sa belle-sœur dans la fin de sa vie qui a eu un court sursis de cinq mois après que le diagnostic soit tombé : cancer du sein, elle aussi. C’est d’ailleurs après une de ses nombreuses visites à l’hôpital que Marie s’est dirigée tout droit vers une agence de voyages pour planifier la réalisation d’un rêve : faire sa certification de plongée. Et c’est ce qu’elle fera aux Philippes durant le temps des Fêtes. Un mois de plongée qu’elle s’offre avec une amie qu’elle a connu dans ses cours de Yoga.
« Le cancer a changé ma vie au mieux. Je ne veux pas minimiser l’importance de cette maladie ni la glorifier, mais on pourrait presque dire que je suis reconnaissante de l’avoir côtoyée, et heureusement, vaincue. C’est comme si on me donnait la chance de recommencer ma vie », confie-t-elle.
À 61 ans, Marie peut enfin dire qu’elle a trouvé son équilibre. « J’ai la chance de travailler pour un employeur qui s’adapte à ma situation : celle de ma condition physique, mais aussi en acceptant mes absences dues à mes traitements et à mon désir de voyager. Et le plus important, je reconnais maintenant l’amour. S’aimer et être aimé, oui, mais aussi avoir l’amour pour tout ce qu’on fait : jardiner, aller au gym, notre travail, etc. », ajoute Marie.
Et c’est ce qu’elle veut que les gens retiennent. Peu importe la maladie, en cultivant l’amour, on peut déplacer des montagnes. Elle vous attend donc au Living Rouge d’Urbania, en santé et prête à répandre de l’amour à vous cher client !
– Karine Rancourt
Responsable marketing & communication
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